« Chaque jour on se retrouvait à l’école à 8h. Là-bas, ils sont 15 par classe et l’instituteur n’écrit pas sur un tableau noir mais sur un immense écran tactile assez impressionnant ».
Ce temps de classe, que les petits rochelais occupaient à la prise de notes écrites et dessinées pour bientôt réaliser leur carnet de voyage, alternait avec des déplacements en bus à destination de sites remarquables ou d’activités.
« Comme on faisait beaucoup de bus, on a pu faire connaissance et se lier d’amitié avec les élèves de la classe d’Yvan. »
Isidore,lui, hébergé dans une famille qu’il a immédiatement adorée, est devenu l’ami de leur fils Mathis, 11 ans, comme lui.
« Un jour, ses grands parents nous ont appelés pour aller dans le bois à un kilomètre environ de la maison, et là on a vu onze cerfs ! ».
Une nature belle et sauvage que Isidore a aussi pu savourer au guidon d’une moto-neige ou encore en se rendant à la cabane à sucre. Lieu magique.
« Les érables sont reliés par des petits tuyaux. On récupère leur sève, c’est du sirop. Et quand on le fait couler tout chaud sur la neige, il durcit et ça devient une sucette de sirop d’érable. ». Un délice, la tire d’érable !
Il y a eu aussi Valcartier, le parc de la glisse ! « Des descentes de neiges où on glisse sur des bouées énormes comme on le ferait sur l’eau à La Rochelle ».
Bien sûr, Isidore retiendra aussi les hauts buildings de Montréal et le côté architectural plus « français » de la ville de Québec, et aussi le passage dans un village Huron, le musée de la civilisation, la poutine et la boîte à lunch des pique-niques, les 20 degrés sous zéro et les roulades dans la neige, en tee shirt ! De quoi remplir son carnet de voyage.